vendredi 31 mai 2019

"Les techniques des managers pour faire craquer les salariés"

On remplace le nom de leur plan social par SérafinPH, les DITEP et les CPOM...

Débarquent en octobre 2006 les premiers élèves, officiellement pour "s'approprier NExT", et promouvoir auprès des employés "les changements de contenu des métiers", la "mobilité géographique" ou encore les "parcours de professionnalisation", termes polis pour désigner la réorganisation à marche forcée, avec réaffectations et suppressions de poste. "Il fallait accompagner les salariés dans cette réorganisation, dont parfois les fermetures de site", résume un responsable d'Orga Consultants, un cabinet de conseil qui prit part à ces formations.

A lire en entier, sur l'inhumanité pensée et organisée des petits chefs et autres managers : Suicides à France Télécom : les techniques des managers pour faire craquer les salariés

dimanche 19 mai 2019

Touchez pas à la Maison du Peuple !

Attaques Multiples contre nos organisations CGT : CELA SUFFIT !!
La Maison du Peuple appartient aux syndicats,
NON A LEUR EXPULSION !!

Dans un contexte où, sur l’ensemble du territoire national, les organisations de la CGT, les responsables syndicaux, mais aussi l’ensemble des syndiqué-e-s, sont partout attaqué-e-s de façon extrêmement virulente par le patronat, mais aussi par les collectivités publiques et le gouvernement. Dans un contexte où des camarades sont convoqué-e-s au commissariat, trainé-e-s devant les tribunaux, gazé-e-s et violenté-e-s sans état d’âme par les forces de l’ordre dans les manifestations, Mme BAREGES, mairesse de Montauban, n’est pas en reste. En effet, cela fait 10 jours que la CGT du Tarn et Garonne, en lien avec RESF et des organisations politiques et associatives progressistes, expriment une solidarité et une fraternité sans faille auprès de plus d’une centaine de demandeurs d’asile (femmes-hommes-enfants) jeté-e-s à la rue par les pouvoirs publics, en les hébergeant au sein de la Maison du Peuple de Montauban afin de les sécuriser et de leur fournir une protection citoyenne.

Mais cela ne convient pas à Mme Barèges. En effet, cette dernière, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, a fait changer les serrures de la Maison du Peuple, interdisant ainsi tout accès pour nos camarades aux locaux de leur Union Départementale. QUELLE HONTE !!
De plus, dans un communiqué en date du vendredi 17 mai 2019, Mme Barèges indique que la commune a décidé « de reprendre l’intégralité des locaux de la Maison du Peuple » afin de « redynamiser le centre ville » ?!? QUELLE HONTE !!

La Coordination des syndicats CGT de l’ANRAS exprime ici toute sa colère et son indignation face à cette décision qui n’a d’autre but que d’empêcher l’expression de la solidarité, de la défense des travailleuses et des travailleurs, du soutien et de l’engagement sans faille des organisations CGT au plus près des populations qui souffrent de plus en plus des politiques capitalistes et anti-sociales actuelles.

La Coordination des Syndicats CGT de l’ANRAS apporte son total et indéfectible soutien aux syndicats CGT du Tarn et Garonne et exige que la Mairie de Montauban abandonne son projet destructeur d’expulsion des syndicats de la Maison du Peuple.

La Coordination des syndicats CGT de l’ANRAS engage l’ensemble des syndiqué-e-s et des salarié-e-s de l’association à être présent-e-s lors des actions prévues Lundi 20 Mai 2019 :

  • A 8h30 au rassemblement devant la maison du Peuple, 18 rue Michelet à Montauban
  • A 18h au rassemblement devant la Mairie de Montauban


La Maison du Peuple, ELLE EST A QUI ? ELLE EST A NOUS !!
Vive la Lutte !! Vive la CGT !!


Toulouse, le 18 mai 2019,
Pour la Coordination des Syndicats CGT de l’ANRAS,
Le secrétaire Général



vendredi 17 mai 2019

La mairesse de Montauban attaque les Syndicats et la Maison du Peuple

Article de La Dépêche : cliquez ici

Urgent À partager un Max toujours impossible d'avoir accès à nos locaux
Tous Ensemble dès Lundi matin 8h30 devant la maison du peuple 18 rue Michelet et rassemblement à 18h00 devant la mairie.
Bareges dans un communiqué annoncé qu'elle reprend la MAISON DU PEUPLE
Et vire les organisations syndicale. Au delà de ça c'est le seul endroit populaire où tout le peuple pouvait se réunir, refuge pour les salariés et travailleurs en difficulté, elle est le lieu de l'histoire sociale de notre département. Elle appartient au Peuple et c'est au Peuple de la défendre. C'est notre patrimoine, elle a était donné par la commune de Paris après les inondations dans les années 30 pour le peuple de Montauban et pour hébergé nos organisations pour la défense de tous les salariés et travailleurs.


Le lien de l'Evènement Facebook

Hautes-Pyrénées : Réunions d'Information Syndicale



lundi 6 mai 2019

Réunion d'informations Syndicales



La fin des IME ?


Les familles d'enfants souffrant de handicaps graves et les professionnels s'alarment des menaces de fermeture qui planent sur les institutions médico-sociales au nom d'une politique prétendument tournée vers l'inclusion.
« Les arguments en faveur de l'inclusion des enfants lourdement handicapés masquent en réalité un choix économique visant à remplacer les établissements médico-sociaux par des plate-formes désincarnées de services et de prestations » dénonce le collectif d'Une Maison à l'Autre. Constitué de parents, de professionnels et de chercheurs, il est né de l'Institut médico-éducatif (IME) André Coudrier à Saint-Germain-les-Arpajon (Essonne). Début février, il a lancé la pétition : « Urgence handicap : danger ! » (#), rejoint par de nombreuses associations de tout le territoire et soutenu par d'autres collectifs (Avenir Éducs, Inter-régionale des formateurs en travail social (IR), etc...). Les pétitionnaires considèrent ces établissements comme d'indispensables lieux de vie, de diagnostic, d'éducation et de soins. Le collectif affirme que les professionnels offrent à chaque enfant au quotidien les conditions d'une vie digne, accompagnée et durable, en co-construction avec les familles. Christiane Henry, qui en est membre, prend l'exemple de l'IME André Coudrier adapté aux enfants lourdement handicapés. Il comprend un externat et un internat séquentiel ; l'équipe accueille quarante-quatre enfants. Chacun a sa chambre et vient quand il le souhaite. L'établissement mène un véritable travail d'inclusion sociale ; chaque enfant fréquente l'école ordinaire à temps partiel selon ses possibilités, ne serait-ce qu'une heure. 

Vive inquiétude
Voici déjà quatre ans que le collectif s'inquiète des menaces qui planent sur les établissements médico-sociaux et qu'il réfléchi avec le sociologue Michel Chauvière à élaborer des arguments pour l'éviter. « Nous sommes très inquiets, nous avons interpellé le Premier ministre, la ministre des Solidarités et de la Santé et la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées. Les dossiers avancent très vite dans les agences régionales de santé. Les nouvelles normes de gestion imposées (CPOM, Sérafin-PH) réduisent à des actes tarifés leur éthique, leur clinique et la totalité de leur accompagnement », déplore Christiane Henry.
Le collectif a écrit aux ministres, secrétaire d'État et élus locaux pour leur proposer un échange et une visite de l'IME, seuls les maires et sénateurs de l'Essonne ont répondu présents et le soutiennent. « Côté gouvernement, nous n'avons reçu que des lettres bateau ne donnant aucune réponse concrète », dénonce Séverine Perez, mère de Pablo, 16 ans, polyhandicapé et grand épileptique.
Si le collectif juge important de viser l'inclusion scolaire de chaque enfant, il souligne que l'école n'est pas adaptée à tous et notamment à ceux polyhandicapés. Chacun a besoin d'une palette de propositions qui lui conviennent tout au long de sa vie et droit au libre choix.
De son côté en février, via le rapport de Catalina Devandas, l'ONU a engagé l'État français à une scolarisation totale de tous les enfants accueillis en IME, estimant que ce placement constitue « une forme courante de privation de libertés », « cette accusation est inacceptable et injurieuse, bondit Séverine Perez. La raporteuse se permet de juger un choix sans connaître la réalité de la vie quotidienne de mes enfants. Pour la plupart d'entre-eux, passer cinq heures par jour dans une classe de trente élèves constituerait une maltraitance » et de s'interroger : « Qui peut croire que les familles peuvent s'occuper de leur enfant 7 jours sur 7 et 24 h sur 24 ? Cela va engendrer de la précarité... car l'un des parents devra arrêter de travailler..., de la fatigue et des risques de maltraitance. ».
Katia Raoult-Florenzi

Montauban contre l'ignominie : 101 familles à la rue !!!

Depuis le 30 avril dernier, des dizaines de familles sont à la rue, après la levée du dispositif d'urgence qui leur permettait de dormir dans des locaux administratifs désaffectés, à Montauban. Ce dimanche, RESF 82 manifeste devant la préfecture du Tarn-et-Garonne pour dénoncer cette situation. => Reportage sur Fr3 : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn-et-garonne/montauban/montauban-associations-se-mobilisent-centaine-personnes-rue-1664995.html