VIOLENCE POLICIÈRE
Les violences seraient-elles couvertes en haut lieu ?
Sur les réseaux sociaux et dans les médias, circulent des images sur 
lesquelles on peut voir le responsable de la sécurité du président de la
 République s’adonner à des violences, lors d’une manifestation le 1er 
mai. À en croire les services de l’État (dixit le directeur de cabinet 
du président), il était en « immersion » parmi les forces de l’ordre 
afin de voir « comment se gérait la sécurité d’une grande manifestation » !
Pourtant, ce que l’on constate sur les images n’a rien à voir avec la 
gestion de la sécurité mais plus avec un déferlement de violence 
gratuite envers les manifestants. Violences importantes et répétées ! 
Nous constatons aussi, sur ces images, que des personnes, hors police, 
peuvent se munir de casques de policier et intervenir avec violence pour
 frapper des militants en toute impunité.
Comment les autorités 
peuvent-elles justifier la présence active d’un individu extérieur aux 
forces de police ? Etait-il habilité, par qui, pour quoi ?
Déjà, lors des mobilisations contre la loi travail, des violences avaient été 
constatées, la CGT avait exigé une enquête parlementaire.
La CGT est
 favorable à la sécurité des manifestations et de ceux qui y 
participent. Quels sont les ordres donnés par les autorités publiques 
aux forces de l’ordre ? Quels moyens leur sont attribués pour assurer 
une réelle sécurité ? Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour y 
parvenir.
Cette enquête n’a jamais eu lieu. Elle doit maintenant 
être diligentée dans les plus brefs délais. Il est question de libertés 
fondamentales comme celle de manifester, revendiquer, se mobiliser pour 
faire valoir des exigences citoyennes.
Montreuil, le 19 juillet 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire