Alors que toute notre attention est fixée sur la capacité de notre système de santé à absorber le choc de l’épidémie de coronavirus, la loi de financement de la Sécurité sociale de 2021(PLFSS) ce donne comme objectif de réaliser plus de 800 millions d’euros d'économie sur l’hôpital.
Une mesure punitive
Double peine
Pour les 5% de français qui n'ont pas de complémentaire santé (... plus de 3 millions de français), cette décision risque d’aggraver un peu plus le renoncement aux soins. Compensant souvent les insuffisances de la médecine de ville, les urgences hospitalières étaient, jusqu’alors, la garantie d’être soigné quelques soient ses moyens. Cette disposition crée un nouvel obstacle à l’accès aux soins et rogne un peu plus sur le principe de solidarité de la Sécurité sociale.
Mauvaise réponse à un vrai problème
Les malades ne peuvent être rendus responsables du manque de médecins de ville ou de recours possibles à des soins de proximité qui les obligent à se rendre dans les services d’urgence. C’est pourquoi, pour la CGT « le gouvernement doit renoncer à la mise en place de ce scandaleux forfait urgence». C’est dans ce sens que la CGT a lancé une pétition contre la mise en place du “forfait urgences” à faire signer et à partager avec les salariés et les usagers.
Signez et faites signer la pétition "Non au forfait urgences"
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