mercredi 19 septembre 2018

"Mais où l'ANRAS place le curseur pour reconnaitre un harcèlement ?"

Cette question lancinante a été posée par l'avocate de Maryline tout au long de sa plaidoirie.

Pour voir le tract d'appel : cliquez ici

La mobilisation pour soutenir notre collègue et camarade Maryline a été une jolie réussite. Une journée commencée à la MECS St Jean d'Albi, où les camarades ont pu se retrouver autour d'un café pour échanger sur les victoires des luttes de St François, du Naridel ou St Papoul, sur les inquiétudes des collègues de St Jean ou du Foyer Pargaminière, sur les attaques patronales contre notre système de Prévoyance...







Au Tribunal d'Albi, une quarantaine de camarades et collègues de Maryline étaient présent.e.s pour assister à l'audience des Prud'hommes. La salle d'audience était totalement remplie (ce qu'à même souligné l'avocate de l'employeur).
Le rendu du Tribunal se fera le 4 décembre.








mercredi 12 septembre 2018

19/09 : Mobilisation des salarié.e.s de l'ANRAS !

Mercredi 19 septembre
Rassemblons-nous à Albi pour soutenir Maryline !
- 10h30 Assemblée Générale des personnels de l’ANRAS
(Devant le local du CE de la MECS St Jean d'Albi)
pour évoquer les dangers qui visent nos établissements et nos droits de salarié-e-s
et échanger sur les dysfonctionnements à l'ANRAS et les moyens d'y répondre collectivement !
  
-13h30 Rassemblement devant le tribunal des Prud’hommes
(Place Lapérouse à Albi)
pour soutenir notre camarade Maryline !
En complément, vous pouvez retrouver notre tract du 4 octobre 2017 sur le soutien à Maryline





Notre collègue et camarade Maryline, élue DP et secrétaire CHSCT de l’IME Saint Jean à Albi vit depuis trop longtemps une situation déplorable au sein de son établissement. Après avoir dénoncé, en 2016, des faits de management délétère de la part d’un chef de service et après avoir engagé une procédure auprès du tribunal des prud’hommes, elle a subi, de la part de l’équipe de direction des represailles qui l’ont conduit à se mettre en arrêt depuis septembre 2017.
    En mars 2017, la CGT ANRAS dénonçait déjà les pressions subies par notre camarade Maryline et son collègue, tout deux fondateurs de la CGT à l’IME. Un communiqué de la CGT ANRAS était adressé à la direction générale et au président de l’ANRAS en octobre 2017.
    Cette situation n’a que trop duré, le temps de la justice est enfin arrivé puisque la procédure engagée par notre camarade passera au tribunal le MERCREDI 19 SEPTEMBRE 2018. La CGT ANRAS engage l’ensemble des salarié-e-s de l’association à apporter, ce jour là, tout le soutien nécessaire à Maryline.
Rendez-vous à 13h30 au Tribunal des Prud'hommes, Place Lapérouse à Albi
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     Dans un contexte associatif particulier, après la période d’été, nous pouvons dire que la situation de certains établissements de l’ANRAS reste préoccupante. En juin/juillet/août 2018, l’association a connu une série de mobilisation et de grève inédite au sein de plusieurs établissements de l’ANRAS : ITEP Saint François, ITEP Le Naridel, CEP Saint Papoul, EHPAD Ste Dominique. La mobilisation des salariés au côté des syndicats CGT de ces établissements a permis des avancées tant au niveau des conditions de travail que de l’application des droits des salarié-e-s.

    La direction générale, qui est intervenue sur ces établissements a pu constater les réelles difficultés rencontrées par les salarié-e-s, difficultés dues notamment à des formes de management agressif et souvent dépourvu de sens. Pour autant, d’autres établissements connaissent, eux aussi, des situations similaires où les conditions de travail sont très dégradées et où les salarié-e-s sont en souffrance. Les élu-e-s et les militant-e-s CGT sont régulièrement interpellé-e-s par des salarié-e-s qui leur font part de grandes difficultés rencontrés au sein des EHPAD, des MECS des IME/ITEP ou dans d’autres structures de l’ANRAS.

     De plus, les politiques gouvernementales actuelles concernant le secteur médico-social ne sont pas sans générer de fortes inquiétudes auprès des salarié-e-s : mise en place des CPOM, politique d’accueil des MNA et plus généralement politique de la protection de l’enfance, restriction budgétaire au sein des établissements, etc..
    Enfin, le syndicat patronal NEXEM continue son travail de déconstruction de nos conquis sociaux à travers sa volonté affichée de démantèlement de la CC66 : c’est le cas actuellement en ce qui concerne le régime de Prévoyance de la CC66.

    Pour autant, les élu-e-s et les militant-e-s CGT au sein de l’ANRAS ne se laissent pas faire et mettent tout en œuvre pour défendre les droits des salarié-e-s en étant réactifs, combatifs et organisés. C’est pour cela que, régulièrement à l’ANRAS et depuis de nombreuses années, les militant-e-s et dirigeant.e.s CGT sont attaqué-e-s sans vergogne par leur direction parce qu’ils n’hésitent pas à s’opposer à des décisions arbitraires et injustes, parce qu’ils revendiquent des droits nouveaux, parce qu’ils défendent des salarié-e-s face à l’employeur. Nous nous souvenons de 2013, où le Délégué Syndical Central CGT était convoqué pour un entretien préalable à sanction disciplinaire, ou encore en 2014, où l’ex directrice générale adjointe accusait les syndicats de diffamation pour la publication d’un tract (procès gagné par les organisations syndicales de l’ANRAS). Plus récemment c’est notre collègue, élue CE de l’IME Joseph Forgues à Tarbes qui faisait les frais de son engagement syndical en étant convoquée par sa directrice.

Ces pratiques n’ont qu’un seul nom : REPRESSION SYNDICALE    

Depuis 3 ans, c’est notre camarade et collègue éducatrice de l’IME Saint Jean d’Albi (élue DP et secrétaire du CHSCT), qui, après les avoir subi pendant plusieurs années, avait dénoncé les méthodes de management délétère d’un chef de service générant stress et souffrance au travail. En 2016, ce chef de service avait été écarté par une rupture conventionnelle.
    Notre camarade avait alors engagé une procédure prud’hommale avec pour objectif de mettre en évidence le manque de protection que se devait de lui apporter l’ANRAS. Dès lors, l’équipe de direction de l’IME, loin d’apporter le soutien nécessaire à cette salariée, a même poursuivi et engagée des représailles à son encontre : ostracisation, mise au placard, remise en cause de ses propositions de projet …

    Le 4 octobre 2017, la coordination des syndicats CGT de l’ANRAS interpellait la direction générale et le président de l’ANRAS en produisant un communiqué dénonçant cette situation intolérable vécue par notre collègue qui n’a eu, depuis lors, d’autre solution que de se mettre en arrêt pour se préserver.
    Après de multiples demandes de renvois du jugement par l’ANRAS et ses avocats, le temps de la procédure aux prud’hommes est enfin arrivé puisque le dossier de notre collègue et camarade passera devant le tribunal le 19 septembre 2018.
    Cette situation inacceptable qu’a eue à subir notre camarade doit trouver une issue positive.
    N’importe quel-le salarié-e, syndiqué-e ou non, peut se retrouver, un jour ou l’autre, au sein de son établissement, dans une situation similaire. Cette collègue a eu le courage de dénoncer des faits d’une gravité certaine sans être soutenue par sa direction. Nous avons donc, nous, salarié-e-s de l’ANRAS, le devoir de l’accompagner et de la soutenir dans son combat pour que justice lui soit rendu.


    La coordination des syndicats CGT de l’ANRAS appelle donc l’ensemble des salarié-e-s à se mettre en GREVE le mercredi 19 septembre afin de participer à :
10h30 Assemblée Générale des personnels de l’ANRAS
(Devant le local du CE de la MECS St Jean d'Albi)
 13h30 Rassemblement devant le tribunal des Prud’hommes
(Place Lapérouse à Albi)
pour soutenir notre camarade Maryline !

jeudi 6 septembre 2018

Les patrons du "social" sont prêts à sacrifier le régime de prévoyance de la CC66


Luttons contre les violences d’extrême droite

Là où depuis plusieurs années la population subit les conséquences d’une politique d’austérité, le racisme, la xénophobie, la haine et le rejet de celui qui est différent se sont progressivement installés.
La stratégie des partis politiques ultra-libéraux à se présenter comme la seule alternative crédible face à l’extrême droite, tout en jouant avec elle, entre dans sa phase dangereuse.
Par ailleurs, le déferlement de propos haineux et de raccourcis en tout genre sur les réseaux sociaux et, cela, en toute impunité, crée un climat favorisant les actes de violence.
Le vote pour des candidat.e.s soutenant des thèses d’extrême droite apparait de moins en moins comme l’expression d’un seul mécontentement. Au point que, dans de nombreux pays d’Europe, plusieurs partis politiques de droite font le choix de s’allier avec l’extrême droite dans des gouvernements. Ces derniers, une fois au pouvoir, ne remettent jamais en cause les politiques d’austérité mais, au contraire, les renforcent.
Intrinsèquement pacifiste et internationaliste, la CGT a toujours combattu le populisme, le racisme, le fascisme. Aujourd’hui, plusieurs de ses organisations en territoire combattent l’installation de « Bastion Social », une officine néo-fasciste qui, sous couvert de solidarité, commet des violences inacceptables dans l’espace public de nombreuses villes.
La campagne de la CGT contre les idées d’extrême droite doit s’intensifier. C’est pourquoi nous rappelons l’existence de nombreux outils (fiches argumentaires, affiches, journées de formation) à la disposition de nos organisations et de nos militants, pour mener dans l’entreprise et les administrations, la bataille des idées.
Le travail intersyndical sur ce sujet, en France, mais aussi en Europe va également se poursuivre.
Dans ce contexte, la CGT exige des pouvoirs publics, y compris des représentants de l’Etat dans les départements, d’être à l’écoute des organisations progressistes et d’être inflexibles face aux violences racistes et fascistes en prenant l’ensemble des dispositions nécessaires (notamment l’interdiction de rassemblement ou la dissolution de certains groupuscules).
Le procès des assassins de Clément Méric nous rappelle à quel point la violence de l’extrême droite n’a aucune limite même pas celle d’ôter la vie.

Montreuil, le 6 septembre 2018

http://www.cgt.fr/Luttons-contre-les-idees-d-extreme-droite.htmlhttp://www.cgt.fr/Luttons-contre-les-idees-d-extreme-droite.html