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Hier, des salariés
de l'Anras, Association Nationale de Recherche et d'Action Sociale,
soutenus pars des collègues eux aussi du secteur social, soit environ
300 personnes, ont manifesté au siège de l'association, à Flourens.
Ce même jour, l'un d'entre eux, François Caspary, était convoqué pour
un entretien préalable à une sanction disciplinaire. Les organisations
syndicales réclament «la levée de cette sanction, la publication d'un
audit interne, la remise sous administration provisoire de l'Anras, la
démission du conseil d'administration…». In fine, François Caspary,
conseillé par ses camarades, n'a pas souhaité dialoguer avec les
représentants de la direction. Ce qui a durci un bras de fer qui ne date
pas d'hier. Dernier épisode en date, la fermeture en janvier du Cerp
d'Eup, en Comminges, compte également pour beaucoup dans cette nouvelle
grogne (lire ci-contre).
En début d'après-midi, c'est encadrés par les gendarmes que les deux hommes ont été reconduits à leurs domiciles. Ce départ sous escorte n'a fait qu'accentuer la colère des salariés. Une majorité s'est fermement opposée aux forces de l'ordre créant des échauffourées musclées. Certains manifestants se sont même allongés sur la route devant le véhicule des gendarmes placés sous le commandement du colonel Tavart présent sur les lieux.
«Jamais nous n'avons vu cela. Nous ne sommes pas des voyous. Il faut que cette direction s'en aille et que l'on soit remis sous administration provisoire. Certains de nos collègues ont été licenciés, d'autres sont sanctionnés, la gestion est calamiteuse», a insisté François Caspary, porte-parole de l'intersyndicale. Pour Dominique Bloch-Lemoine «les vrais salariés de l'Anras n'étaient qu'une centaine». Et d'ajouter : «Dominique Caspary était convoqué pour une éventuelle sanction. Son emploi n'est pas menacé. Ces gens ne sont pas au-dessus des lois ! Quant à notre gouvernance, il faut qu'ils nous prouvent qu'elle est mauvaise». Ce sera sans doute le prochain combat des manifestants. Hier, en fin de journée, un groupe était reçu à la direction du travail et de l'emploi où une inspectrice leur assuré qu'elle interviendrait «sur les lieux et auprès du préfet».
Emmanuel Haillot"
Tensions à tous les étages
Regroupés dehors et dans les couloirs, les manifestants ont d'abord fait savoir qu'ils voulaient que «rapidement soient levées diverses sanctions pour ensuite discuter». Ils n'ont pas obtenu gain de cause. Aucun échange n'a pu avoir lieu. Enfermés dans leur bureau, Dominique Bloch-Lemoine, directeur de l'établissement, et Pierre Martin, président, ont finalement fait appel aux forces de l'ordre considérant qu'ils étaient «séquestrés». Ce qu'ont contredit les manifestants expliquant «juste ne pas vouloir laisser partir leur patron pour organiser une table ronde».En début d'après-midi, c'est encadrés par les gendarmes que les deux hommes ont été reconduits à leurs domiciles. Ce départ sous escorte n'a fait qu'accentuer la colère des salariés. Une majorité s'est fermement opposée aux forces de l'ordre créant des échauffourées musclées. Certains manifestants se sont même allongés sur la route devant le véhicule des gendarmes placés sous le commandement du colonel Tavart présent sur les lieux.
«Jamais nous n'avons vu cela. Nous ne sommes pas des voyous. Il faut que cette direction s'en aille et que l'on soit remis sous administration provisoire. Certains de nos collègues ont été licenciés, d'autres sont sanctionnés, la gestion est calamiteuse», a insisté François Caspary, porte-parole de l'intersyndicale. Pour Dominique Bloch-Lemoine «les vrais salariés de l'Anras n'étaient qu'une centaine». Et d'ajouter : «Dominique Caspary était convoqué pour une éventuelle sanction. Son emploi n'est pas menacé. Ces gens ne sont pas au-dessus des lois ! Quant à notre gouvernance, il faut qu'ils nous prouvent qu'elle est mauvaise». Ce sera sans doute le prochain combat des manifestants. Hier, en fin de journée, un groupe était reçu à la direction du travail et de l'emploi où une inspectrice leur assuré qu'elle interviendrait «sur les lieux et auprès du préfet».
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