Anras : le directeur licencié
Alors que direction
et syndicats semblaient camper sur leurs positions de puis plusieurs
semaines, le conflit ouvert à l’Anras en novembre 2012 vient de franchir
une étape importante. Dans un mail adressé au personnel, Pierre Martin,
président du conseil d’administration de l’association qui emploi 1 700
salariés en Midi-Pyrénées et dans l’Aude, a annoncé jeudi 5 juin, le
licenciement de Dominique Bloch Lemoine le directeur général de l’Anras.
Ce départ constituait une des principales revendications du personnel.
Dans un tract cosigné par la CGT, la CFE-CGC, FO, Sud et la CFDT, ce
licenciement est qualifié de «première grande victoire pour les
syndicats, le comité central d’entreprise, les représentants du
personnel et tous les salariés». Mais cette «grande victoire» n’est
qu’une première étape pour l’intersyndicale qui appelle l’ensemble des
salariés à se rassembler mardi 11 juin à midi place du Capitole avant
une manifestation prévue à 14 heures devant la préfecture.
Pour l’intersyndicale qui dénonce depuis des mois l’absence de dialogue social et professionnel qui ont conduit à la fermeture par arrêté préfectoral du centre éducatif renforcé de Eup, et à la paralysie totale de l’association, le choix de manifester sous les grilles du préfet est stratégique. Car après la demande d’ouverture d’une enquête de l’Igas (inspection générale des affaires sociales) adressée début mars par la fédération Santé action sociale de la CGT aux trois ministères de tutelle de l’Anras , et relayée quelques semaines plus tard par un courrier de Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne et principal bailleur de fonds de l’association, la préfecture détient les clefs de la résolution du conflit. Une résolution qui, pour les organisations syndicales, passe impérativement par «l’intervention des pouvoirs publics pour qu’une administration provisoire se mette en place rapidement.»
B.dv.
Pour l’intersyndicale qui dénonce depuis des mois l’absence de dialogue social et professionnel qui ont conduit à la fermeture par arrêté préfectoral du centre éducatif renforcé de Eup, et à la paralysie totale de l’association, le choix de manifester sous les grilles du préfet est stratégique. Car après la demande d’ouverture d’une enquête de l’Igas (inspection générale des affaires sociales) adressée début mars par la fédération Santé action sociale de la CGT aux trois ministères de tutelle de l’Anras , et relayée quelques semaines plus tard par un courrier de Pierre Izard, président du conseil général de la Haute-Garonne et principal bailleur de fonds de l’association, la préfecture détient les clefs de la résolution du conflit. Une résolution qui, pour les organisations syndicales, passe impérativement par «l’intervention des pouvoirs publics pour qu’une administration provisoire se mette en place rapidement.»
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