Article tiré du site de la CGT
jeudi 6 octobre 2016
, par
Alessandro Vitaglian
Selon un rapport, rendu public mi-septembre par
France Stratégie (organisme rattaché à Matignon), les discriminations
sur le marché du travail, qui touchent d’abord les femmes, ont un coût
important et leur réduction substantielle permettrait à l’économie de
gagner entre 80 et 310 milliards d’euros.
Campagne de l’Ugict-CGT« #viedemère, avoir une carrière, c’est toute une histoire »,
Les femmes « subissent le temps partiel, font moins d’heures supplémentaires, bénéficient de moins de primes, travaillent dans des filières différentes (relations, soins) de celles des hommes (finances, production) », note Brigitte Laloupe dans son ouvrage« Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? »
Avoir une carrière,c’est toute une histoire..
Alors que durant cette semaine la question des inégalités de genre va venir au-devant de la scène, l’Ugict-CGT lance pour sa part une campagne visant à montrer les discriminations dont sont victimes les mères de famille au travail. Intitulée « #viedemère, avoir une carrière, c’est toute une histoire », cette campagne illustrée par des affiches et des tracts invite les femmes, mais aussi les hommes, à partager sur les réseaux sociaux les petites phrases entendues au quotidien et les situations vécues au travail, ces remarques plus ou moins explicites, intrusives, et violentes, qui font dire #VieDeMère !
Elles expriment une discrimination qui pèse sur nous toutes, suspectées d’être avant tout des mères ou de futures mères et donc aujourd’hui ou demain moins engagées dans le travail. Nous nous heurtons ainsi au fameux plafond de verre, barrière invisible qui bloque l’évolution salariale et professionnelle des femmes.
Aujourd’hui l’Ugict-CGT mène campagne pour que #VieDeMère puisse vraiment rimer avec carrière.
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