Par nos camarades du Snass-CGT et du Smast-CGT
Le Syndicat national des affaires sociales et sanitaires (Snass-CGT) et
le Syndicat du ministère des affaires sociales et du travail (Smast-CGT)
publient un communiqué pour dénoncer la chasse aux étrangers
irréguliers imposée aux agents de la fonction publique.
Le 7 décembre, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca a demandé aux professionnels des établissements de santé psychiatrique de recenser les étrangers en situation irrégulière et hospitalisés sous contrainte, pour leur faire signer une obligation de quitter le territoire.
Le 12 décembre, une instruction du ministère de l’Intérieur demande la constitution d’équipes mobiles chargées de recenser les personnes en situation irrégulière dans les centres d’hébergement d’urgence. Ces équipes devraient être composés de professionnels de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), du ministère de l’Intérieur, et de personnels compétents en matière de veille sociale.
Ces deux mesures, rappellent le Snass-CGT et le Smast-CGT, interviennent dans le cadre polémique de la publication d’une circulaire du 20 novembre 2017 du ministère de l’Intérieur, qui rétablit la politique du chiffre en matière d’expulsion et organise la surveillance et le contrôle des migrants dès le début de leur parcours en France.
« La CGT dénonce cette dérive politique qui tente d’utiliser des agents du ministère des solidarités et de la santé dont ce n’est pas le rôle, pour organiser la surveillance des personnes étrangères et mettre en œuvre des décisions de police. » Et d’ajouter : « il est urgent d’aborder l’accueil des migrants sous un angle humaniste et réaliste car les politiques actuelles n’apportent pas de réponse aux problèmes que rencontrent les personnes migrantes. »
Le 7 décembre, l’Agence régionale de santé (ARS) Paca a demandé aux professionnels des établissements de santé psychiatrique de recenser les étrangers en situation irrégulière et hospitalisés sous contrainte, pour leur faire signer une obligation de quitter le territoire.
Le 12 décembre, une instruction du ministère de l’Intérieur demande la constitution d’équipes mobiles chargées de recenser les personnes en situation irrégulière dans les centres d’hébergement d’urgence. Ces équipes devraient être composés de professionnels de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), du ministère de l’Intérieur, et de personnels compétents en matière de veille sociale.
Ces deux mesures, rappellent le Snass-CGT et le Smast-CGT, interviennent dans le cadre polémique de la publication d’une circulaire du 20 novembre 2017 du ministère de l’Intérieur, qui rétablit la politique du chiffre en matière d’expulsion et organise la surveillance et le contrôle des migrants dès le début de leur parcours en France.
« La CGT dénonce cette dérive politique qui tente d’utiliser des agents du ministère des solidarités et de la santé dont ce n’est pas le rôle, pour organiser la surveillance des personnes étrangères et mettre en œuvre des décisions de police. » Et d’ajouter : « il est urgent d’aborder l’accueil des migrants sous un angle humaniste et réaliste car les politiques actuelles n’apportent pas de réponse aux problèmes que rencontrent les personnes migrantes. »
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