vendredi 31 décembre 2021

Une application pour les réfugiés afin de leur apporter de bonnes conditions d’accueil

 Article tiré du site de Dubasque

Discrètement, mais avec une certaine efficacité, les personnes qui ont obtenu le statut de réfugié en France peuvent accéder depuis quelques mois à des dizaines de services qu’ils soient sociaux, professionnels, collaboratifs ou encore communautaires. Il leur suffit pour cela de disposer d’un smartphone ou d’un ordinateur et de télécharger une application : Refugies.info Et nous avons là ce qu’un outil numérique peut apporter de meilleur pour permettre à une personne ou une famille d’accéder à un grand nombre d’informations utiles llui permettant de construire sa vie en France.

J’ai rencontré deux des fondateurs de cette application. Elle pourrait être un modèle pour les plateformes des administrations telles la CAF ou l’assurance maladie pour ne citer qu’eux.

Une application ouverte

Premier bon point, le code source de l’application est ouvert. Elle est issue d’un travail collaboratif de programmeurs issus du monde du logiciel libre. Elle est entièrement centrée sur les besoins des réfugiés et propose dès son ouverture la possibilité de l’afficher dans la langue de son choix. Elle permet à celles et ceux qui ne savent pas lire d’écouter ce qui est écrit. (seulement sur la version web, et bientôt sur l’application).

À y regarder de plus près cette plateforme en ligne est un véritable portail d’information collaboratif, car il est ouvert en plusieurs directions. Il a été créé par la Délégation interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés et développé par la Mednum. C’est du bel ouvrage comme l’explique Nour Allazkani. Il fait partie de l’équipe qui a construit cet outil. Étant lui-même ancien réfugié, il sait combien il est difficile de perdre ses repères et de s’en construire de nouveaux. « C’est une vraie galère pour trouver la bonne information pour engager des démarches ou se former et chercher du travail » explique-t-il.

La navigation est simple, le langage utilisé est celui de la vie courante. Pas besoin de se prendre la tête dans un menu complexe. L’application utilise la géolocalisation afin d’apporter toutes les informations nécessaires autour de soi. (Bravo au designer Hugo Stéphan !)

À le tester vous pourrez mesurer l’ampleur des services proposés et le travail qu’il représente. Précisons aussi qu’il n’est pas nécessaire de s’identifier ou de s’inscrire pour utiliser le service. La confidentialité des personnes qui le consultent est assurée, car hormis l’acceptation ou non des cookies, rien ne vient collecter de données autres que celles qui sont déjà inscrites.

Un réseau d’aide et de soutien

Ce portail ne se limite pas à transmettre des informations, il est construit de telle façon que ceux qui agissent sur le terrain puissent alimenter la base de données. Réfugiés.info est collaboratif. Tout le monde peut participer. La plateforme est alimentée directement par les acteurs associatifs, les bénévoles et les intervenants sociaux mobilisés au quotidien pour accompagner les personnes réfugiées.

Les informations sont traduites et proposées dans 6 langues différentes afin d’en faciliter la compréhension (anglais, arabe, pachto…). La traduction des informations proposées sur la plateforme s’effectue via une communauté engagée de traducteurs.

Il vous est proposé de contribuer à l’enrichissement du site en rédigeant vous-même de nouvelles fiches, comme sur Wikipédia. Si vous connaissez des initiatives favorisant l’intégration des personnes réfugiées ou participez à des actions ouvertes à l’intégration des étrangers en France, ce site est fait pour vous. Vous apporterez une aide directe aux personnes concernées via le système de géolocalisation.

La plateforme a aussi pour objectif de renforcer son ancrage territorial. Si un moteur de recherche permet désormais de filtrer les fiches et dispositifs géographiquement, il s’agit également de mobiliser les acteurs locaux dans la rédaction de contenu pour Réfugiés.info. Deux territoires sont particulièrement présents sur la plateforme : le territoire de la Côte-d’Or et la métropole de Grenoble qui sont désormais ambassadeurs. Les contributeurs locaux travaillent activement à recenser l’ensemble des dispositifs présents dans leur territoire et créent les fiches correspondantes sur la plateforme. Il faudrait que les autres Départements ou agglomérations s’intéressent à ce projet

Franchement on aimerait que ce type d’application existe pour toute la population vivant en France et pas uniquement pour les réfugiés. (Si elle existe déjà prévenez-moi). En tout cas les administrations ont là un modèle ergonomique de communication tourné vers l’usager, respectueuse de la confidentialité tout en étant facile à lire et à comprendre.

Vous êtes invité(e) à rejoindre la communauté des co-constructeurs de Réfugies.info (cliquez sur le lien)

jeudi 30 décembre 2021

Non au « Forfait Urgences »

 

La CGT lance une pétition contre la mise en place d’un forfait payant pour les passages aux urgences sans hospitalisation. Un disposition qui, dans un contexte de crise sanitaire et d’explosion de la pauvreté, marque un nouveau recul pour l’accès de tous aux soins.

Alors que toute notre attention est fixée sur la capacité de notre système de santé à absorber le choc de l’épidémie de coronavirus, la loi de financement de la Sécurité sociale de 2021(PLFSS) ce donne comme objectif de réaliser plus de 800 millions d’euros d'économie sur l’hôpital.

Une mesure punitive

Parmi les mesures préconisées, le gouvernement met en place, sans concertation, une « participation forfaitaire » pour chaque passage aux urgences dès lors que celui-ci ne serait pas suivi d'une hospitalisation. Ça mise en place va  impacter 80% des patients qui passent par les urgences. Il remplace l’actuel ticket modérateur laissant à la charge du patient 20 % du coût de ses soins qui seront pris en charge par la complémentaire de santé… enfin pour ceux qui en ont une.

Double peine

Pour les 5% de français qui n'ont pas de complémentaire santé (...  plus de 3 millions de français), cette décision risque d’aggraver un peu plus le renoncement aux soins. Compensant souvent les insuffisances de la médecine de ville, les urgences hospitalières étaient, jusqu’alors, la garantie d’être soigné quelques soient ses moyens. Cette disposition crée un nouvel obstacle à l’accès aux soins et rogne un peu plus sur le principe de solidarité de la Sécurité sociale.

Mauvaise réponse à un vrai problème

Les malades ne peuvent être rendus responsables du manque de médecins de ville ou de recours possibles à des soins de proximité qui les obligent à se rendre dans les services d’urgence. C’est pourquoi, pour la CGT « le gouvernement doit renoncer à la mise en place de ce scandaleux forfait urgence». C’est dans ce sens que la CGT a lancé une pétition contre la mise en place du “forfait urgences” à faire signer et à partager avec les salariés et les usagers.

 

Signez et faites signer la pétition "Non au forfait urgences"

lundi 27 décembre 2021

Vers une Sécu plus étendue ?

 

Étendre les frais médicaux couverts par l'assurance maladie obligatoire et supprimer les complémentaires santé : c'est l'un des scénarios proposés par le Haut Conseil à l'avenir de l'assurance-maladie.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a demandé au Haut Conseil à l'avenir de l'assurance-maladie (HCAAM) d'envisager des évolutions possibles de la Sécurité Sociale.

Cette instance consultative, dont fait partie la CGT, a rendu un rapport qui contient quatre scénarios possibles. L'un d'entre eux, le plus détaillé et le plus commenté, examine la possibilité d'une extension des soins pris en charge par l'assurance maladie.

Ce que l'on appelle le projet de « Grande Sécu » fusionnerait la Sécurité sociale et les complémentaires santé.

Actuellement, en France, nos dépenses de santé sont prises en charge de deux façons différentes :

  • par le régime de base de la Sécurité sociale (environ 80 % des dépenses)
  • et par trois types d'organismes complémentaires de santé : mutuelles, assureurs et organismes de prévoyance.

Le rapport du HCAAM précise que le scénario de réforme de « Grande Sécu » « conduirait les finances publiques à prendre en charge 22,4 milliards d’euros » pour l'instant assumés par les patients ou par leur complémentaire santé.

Pour Pierre-Yves Chanu, représentant de la CGT au sein du Haut Conseil, la revendication syndicale de « Sécurité sociale intégrale » a pesé sur les travaux mais il reste encore un certain nombre de points à éclaircir.

Quelle sera l'ampleur de la prise en charge à 100 % ?

Le scénario du HCAAM prône un remboursement intégral des frais dentaires, optiques et des prothèses auditives. « Mais qu'en est-il des dépassements d'honoraires ? » demande Pierre-Yves Chanu, rappelant que la CGT défend une transformation profonde du système de santé, remet en cause la médecine libérale et prône notamment le développement de centres de santé de proximité avec des médecins salariés.

Par ailleurs, le rapport indique que les soins pris en charge seraient amenés à évoluer. Certains médicaments pourraient entrer et sortir de cette liste. Selon ce rapport, il conviendrait « d'accroître les exigences de régulation des dépenses de santé par l'Assurance Maladie Obligatoire, dans un double objectif de maîtrise des dépenses de santé et d'accès aux soins en supprimant la possibilité de se défausser sur l'Assurance Maladie Complémentaire. »

La CGT défend un périmètre de soin large, fondé sur un principe : tout ce qui contribue aux soins doit être remboursé.

Comment trouver les 22,4 milliards d'euros nécessaires ?

Pour la CGT, les ressources actuellement affectées au financement de la Sécurité sociale sont insuffisantes. Cette insuffisance s’explique avant tout par l’insuffisance des salaires, le niveau de chômage et les exonérations massives de cotisations sociales.

Il conviendrait donc d'établir une logique qui pénalise les investissements financiers au profit d’investissements productifs.

Enfin, la Sécurité sociale doit relever de la démocratie sociale et être placée sous la responsabilité de représentants élus des assurés sociaux.

Des règles de fonctionnement démocratiques doivent être élaborées. Elles seules permettront de répondre aux besoins de la population dans son ensemble.

Article originial sur le site de la CGT

lundi 20 décembre 2021

Prochaine étape le #11janvier : pour nos salaires et pour nos droits !

Avant de profiter des fêtes 🎄notez dans votre agenda : #11janvier, pour nos salaires et nos conventions collectives, dans le Social et médico-social : on remet ça ! 

Pour retrouver le bilan de la du rassemblement régional du 7 décembre ▶️ cliquez ici  

La pétition (qui prend de l'ampleur) à signer et à faire signer ▶️ https://chng.it/hc6M97L9dQ ✍️

événement FB à suivre et partager 
💥 Pour la Haute-Garonne ▶️ https://fb.me/e/1og7wp31N
💥 Pour le Lot-et-Garonne ▶️ https://facebook.com/events/s/mobilisation-et-ag-travail-soc/589710642088943/

📣 Appel pour la Haute-Garonne ▶️ cliquez ici

📣 Appel pour le Tarn ▶️ cliquez ici

📣Dans le Tarn-et-Garonne, un rassemblement se prépare pour 12h, devant la Préfecture, à Montauban

📣Nous mettrons à jour au fur et à mesure les infos qui se préciseront...

11janvier - les établissements du Tarn mobilisés

vendredi 17 décembre 2021

11 janvier : on remet ça [Appel CGT Haute-Garonne]

Suite à la mobilisation du 7 décembre (le bilan est ici), l'USD CGT de la Haute-Garonne appelle à une prochaine étape de la mobilisation des travailleur.se.s du social et du médico-social.



jeudi 16 décembre 2021

[La Barthe] Assez de mensonges

 Les salarié.es de la MECS La Barthe, toujours prêt.es à défendre leur outil de travail !


mardi 7 décembre 2021

Mobilisation historique pour les salarié.es du social et du médico-social

Prochaine étape, le 11 janvier...

Mais avant, retour sur une belle journée de mobilisation "historique" pour notre secteur. Des centaines de professionnels de la protection de l'enfance, de la prévention spécialisée, du handicap, de la dépendance (...) se sont réunis dans différentes villes de la région, puis 2500 à Toulouse pour un rassemblement et une manifestation, sous la pluie, jusqu'aux ARS !

Partout nos camarades de l'ANRAS ont dédoublés leurs efforts quotidiens pour faire de ce #7décembre un succès et un point d'étape primordial pour la reconnaissance de notre secteur, pour nos salaires et pour nos conventions collectives !


AG et préparations à la Passarela (82)



Préparatifs à la Bourse du travail de Toulouse




Rassemblement à Auch


 Rassemblement à Carcassonne


Rassemblement à Albi

Manifestation à Agen


Manifestation à Toulouse









mercredi 1 décembre 2021

#7décembre : Appel intersyndical ANRAS

 

Vous pouvez retrouver notre appel spécifiquement CGT en cliquant ici

Solidarité avec la SAM !

De Montauban, de Toulouse, de Laguiole, de Castelmeyran, de Flourens, de Capdenac... dans le froid et sous la pluie, les camarades de  la Cgt Anras répondent "présent !" pour la SAM ✊
#JeSuisSam 

Modalité de paiement de la participation exceptionnelle à la mutuelle ?

Normalement, les 173euros vous ont été payé ce mois-ci. Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à nous contacter...

Comment trouver cette prise en charge employeur sur mon bulletin ?
Vous trouverez dans la partie "Cotisations et contributions sociales", deux lignes "Complémentaire santé" apparaissent ; la première, c'est la somme cotisation du mois, la seconde c'est le remboursement rétroactif que nous avons gagné !