mercredi 29 septembre 2021

L'UFAS CGT défend le paritarisme et les droits conventionnels

C'est d'éducation que les enfants et les adolescents ont besoin !

Le 30 septembre 2021, le Code de la Justice Pénale des Mineurs (CJPM) entre en application. Faisant fi des avis des professionnel.le.s de la Justice et de l’Enfance, le gouvernement est passé en force, dans le cadre d’une procédure rapide, limitant le débat démocratique. Pourtant la façon dont notre pays traite les adolescent.e.s commettant des actes de délinquance est une question de société importante : Considérons nous que ces adolescent.e.s sont encore des enfants et ont-ils droit à l’éducation ?

Considérez-vous que vos adolescent.e.s sont encore des enfants ?

Avec le CJPM, le gouvernement fait le choix d’un texte qui renforce une idéologie sécuritaire et gestionnaire. Il entérine une politique pénale toujours plus expéditive et répressive. Il généralise les procédures rapides, axe la prise en charge des adolescent.e.s sur le contrôle, ce qui aura pour conséquence une augmentation de l’incarcération des adolescent.e.s.

Pourtant, aujourd’hui, c’est de moyens dont les secteurs de l’enfance, de la justice des enfants, du social et du médico-social ont besoin. Des décisions de placement prononcées par les Juges des Enfants pour des enfants en danger restent sans réponse. La mise en place d’aides éducatives en milieu ouvert (AEMO, permettant souvent d’éviter un placement) mettent plusieurs mois à se mettre en place en raison de manque de moyens ; des jeunes majeurs se retrouvent sans domicile, à la rue, sans soutien....Au contraire, la France est un des pays de l’OCDE qui enferme et réprime le plus les enfants et les adolescents !

Seul l’accompagnement éducatif, autour d’un projet d’insertion sociale et professionnelle, le travail avec les parents, la prise en compte du parcours de vie du ou de la jeune (souvent rythmé de difficultés familiales de ruptures, de violences...)... sont des gages d’insertion et de non récidive. Le contrôle et la répression aggravent les difficultés rencontrées par les jeunes et ne sont pas des leviers efficients.

Nous réaffirmons que c’est d’éducation dont les enfants et les adolescent.e.s ont besoin !

Extention de places à la MECS La Barthe : Motion du CSE Social Enfance

jeudi 23 septembre 2021

Journée d'étude EHPAD - avec l'UFSP CGT

Nos camarades des EHPAD de l'ANRAS ont eu l'opportunité de participer à une journée d'étude organisée par l'Union Fédérale de la Santé Privé CGT. Le Sécrétaire Général Dominique Chave ainsi que les membres du bureau Valérie Galaud et Albert Papadacci (le DSC CGT de Korian, dont nous avons évoqué les combats et la répression qui le vise) ont animé cette journée de formation.

 
L'occasion d'échanger autour des différentes conventions collectives, des stratégies de lutte et de mobilisations et d'éprouver le soutien et l'apport de l'UFSP CGT dans la construction du syndicalisme dans nos EHPAD.
 

Issus de la CC66 mais conscients de l'importance de connaître l'environnement conventionnel de nos collègues et camarades d'EHPAD, dans l'objectif de mener des NAO sur le sujet et de conquérir de nouveaux droits, le DSC et le Secrétaire Général de la CGT ANRAS, ainsi que le Secrétaire du CSE central, ont aussi participé à cette journée d'étude.
 
 
Nous avons été accueilli dans les locaux de la CGT, à la Bourse du Travail de Tarbes, et le Secrétaire de l'USD CGT 65 a participé à nos travaux.
 

mercredi 22 septembre 2021

IME Mathalin : dix collègues suspendus

Gers. Obligation vaccinale à l’IME de Mathalin à Auch : incompréhension et colère chez les salariés suspendus
L’Institut médico-éducatif de Mathalin accueille des enfants et adolescents.


10 salariés sur les 56 que compte l’institut médico-éducatif auscitain ont été suspendus dans le cadre de l’application de l’obligation vaccinale entrée en vigueur le 15 septembre dernier.

"L’ARS ne nous a pas dit comment gérer le manque de masques au début de la crise ou nous adapter au quotidien pour continuer l’accompagnement des jeunes. Et pourtant, nous l’avons fait : la sécurité sanitaire est assurée depuis un an et demi", assure un salarié* de l’Institut médico-éducatif (IME) Mathalin, suspendu vendredi dernier comme neuf autres collègues. Ils ont publié un communiqué expliquant leur décision. Dans leur viseur : le choix de l’ARS d’appliquer de façon "stricte et littérale" la loi du 5 août dernier sur l’obligation vaccinale dans les établissements de santé et médico-sociaux. Avec la direction de l’établissement et de l’association gestionnaire (ANRAS), ils assurent que "le dialogue n’a jamais été rompu", évoquent une volonté "de gagner du temps". Jusqu’au 16 septembre. Ce jour-là, les dix employés encore non vaccinés sont convoqués pour évoquer la forme que prendra leur "éviction" : congés payés ou suspension de contrat de travail pure et simple en attendant de présenter un certificat de vaccination (recevoir une première dose permet de reprendre le travail en présentant un test PCR). Dans leur communiqué, ils dénoncent une "dégradation sans précédent de l’accompagnement d’enfants en situation de handicap" et une "surcharge de travail pour les collègues, dans un secteur où il est difficile de recruter des salariés formés".


Les enfants "accueillis normalement"
Le directeur de l’IME de Mathalin, Alain Scudallero, ne juge pas la démarche de ces salariés mais relativise l’impact de ces suspensions. "Une partie du personnel a été remplacée et l’organisation a été modifiée mais les enfants sont accueillis normalement. Quatre des dix salariés ont d’ailleurs pris rendez-vous pour se faire vacciner. Pour d’autres, des entretiens individuels seront pris au terme des congés posés. L’idée est simplement de s’inscrire dans un cadre légal."

Les salariés consultés restent, eux, déterminés mais refusent l’étiquette d’"irresponsables" ou "anti-vax". "Nous ne sommes pas contre la vaccination. Il est important que ceux qui le souhaitent aient accès au vaccin. Mais l’obligation, c’est non !"


*Tous ont décidé de garder l’anonymat.
L’ARS appelle à jouer collectif
Mise en cause pour sa rigidité par les salariés suspendus de l’IME, l’Agence régionale de Santé, par la voix de son directeur gersois Didier-Pier Florentin, persiste et signe : "Il y a la liberté de chacun mais il y a aussi le cadre légal et la responsabilité collective à accepter lorsque l’on travaille dans un établissement recevant un public fragile." Avant d’enfoncer le clou : "L’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale n’a eu aucun impact majeur sur le fonctionnement des structures de santé et médico-sociales du département."

lundi 20 septembre 2021

Grève à l'ITEP St François : nous avons besoin de tous nos collègues !


Les salariés de l'ANRAS DITEP Saint François, à Toulouse, étaient en grève ce matin devant leur établissement, situé avenue Bourgès Maunoury, à Toulouse. Ils dénonçaient le pass sanitaire et à l'obligation vaccinale.

Ce matin, les salariés d’Anras-Ditep Saint-François, institut thérapeutique éducatif et pédagogique qui accueille des enfants présentant des troubles du comportement et psychiatriques, ont manifesté à Borderouge, contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale.
 Ils dénonçaient le fait d’être aujourd’hui « considérés comme des soignants, pour autant, aucun d’entre nous n’a bénéficié de la revalorisation du Ségur de la Santé ».
Louise, orthophoniste, s’est jointe au mouvement « pour défendre les libertés de chacun. Et aussi le fait que mes collègues éducateurs dépendent du social et non du médical. Du coup, l’obligation vaccinale n’est pas censée leur incomber », explique-t-elle. À côté d’elle, Daniel, éducateur spécialisé, et « vacciné par dépit » se dit « en colère. Là, on nous oblige à avoir le pass sanitaire. À un moment donné, il faudrait vraiment qu’on nous dise à quelle catégorie nous appartenons », peste-t-il.
« Pour l’instant, il n’y a pas eu de suspension sur notre établissement, mais à partir de ce mardi, ça va être le cas. On dénonce cette politique qui va dégrader les conditions de travail des collègues qui vont rester et les conditions d’accueil des usagers », ajoute Stéphane Balanche, lui aussi éducateur spécialisé au Ditep et délégué syndical CGT.
Pour Léa, psychomotricienne, cette manifestation a permis « de soutenir les collègues non-vaccinés et permettre aux enfants, un maintien du suivi. Un sous-effectif au niveau des salariés risque de les mettre en difficulté », conclut-elle.


Du son côté, la direction affirme avoir « fait son possible pour que son personnel puisse s’adapter à cette nouvelle loi difficile qui date du mois d’août et qui rend obligatoire la vaccination y compris pour le personnel des Ditep», explique Andrès Atenza, directeur général d’Anras. Et d’ajouter : « Je suis surpris que les salariés découvrent que ce soit obligatoire aujourd’hui alors qu’ils ont été alertés depuis fort longtemps ». Pour Sophie Vendeville, qui dirige l’établissement depuis un an et demi, cette opposition à l'obligation vaccinale pourrait conduire « à ce jour, à la suspension d’un tiers de nos salariés, ce qui représente une trentaine de personnes. Nous essayons avec l’aide de l’ARS, de trouver des remplaçants pour continuer à assurer l’accueil et l’accompagnement des enfants », conclut-elle », conclut-elle.
   
Sophie Vigroux


Obligation vaccinale, pass sanitaire, gestion COVID... - Motion CSEC

lundi 13 septembre 2021

Motion des Représentantes de Proximité de Castelnau Magnoac

[Mise à jour 16 septembre]
Suite à la motion et au travail de conviction des RP de l'EHPAD, la direction a gelé 5 places pour faire face à la surcharge de travail