dimanche 25 novembre 2018

Dispositif de "fin de carrière" : VICTOIRE !

Après 3 ans de négociations (que vous pouvez retrouver ici),
Après des dizaines de réunions où nous sommes passés de l'optimisme au découragement,
Après une véritable lutte pour obtenir de réelles avancées sociales pour les salarié.e.s en fin de carrière,
Ce vendredi 23 Novembre  2018, l' "Accord d'Entreprise sur le Dispositif ANRAS de fin de carrière et de développement de l'emploi des jeunes diplômés" est signé.
Vous pouvez le lire ici

vendredi 23 novembre 2018

[MECS St Jean] La direction prête à tout pour nous faire travailler plus. La CGT la fait reculer !

Nous reproduisons ici la position du Délégué Syndical Central (et de la MECS St Jean)

J'ai appris que, dès hier soir, la direction de la MECS St Jean mettait en place, en toute illégalité, une consultation de tout le personnel sur la question des cycles de travail.

En bref, la direction, après avoir essuyé un échec sur son fameux "livret sur l'organisation du temps de travail" (suspendu sur décision unanime du CE), revient à la charge et tente, par cette manœuvre, de contourner non seulement les dispositions du Code du travail mais aussi de l'accord 35h ANRAS concernant le cycle de travail.

Rappelez-vous, lors de la réunion institutionnelle de septembre, les IRP et la CGT de l'établissement ont été explicitement accusés d'empêcher les salariés de modifier leurs horaires de travail au sein du cycle.... Accusations fidèlement relayée par certain(e)s salarié(e)s dont on connaît tous leur proximité avec la direction...
Nous n'avions, lors de cette réunion, que simplement fait remarquer que notre accord 35h et la loi interdisaient toute modification, toute modulation du temps de travail durant le cycle qui doit, de fait, se reproduire à l'identique dans la répartition du temps de travail. Autrement dit, il est interdit de modifier l'emploi du temps dans le cycle mais nous avions fait valoir que cela n'interdisait nullement de faire des heures supplémentaires pour des réunions ou interventions exceptionnelles hors planning.
Et c'est là que le bas blesse, la direction refusant quasi systématiquement toute heure supplémentaire, portant ainsi la responsabilité du blocage dans le fonctionnement....

Suite à l'épisode du "malheureux" livret élaboré par nos CSE, la CGT a interpellé le président et le directeur de l'ANRAS pour demander :
1/ Que soit immédiatement mis un terme aux interprétations diverses et variées du droit par les directions sur chaque établissement.
2/ que les pratiques en matière d'organisation du travail soit harmonisées au niveau central entre organisations syndicales et direction générale et du coup, qu'elles s'imposent à toutes les directions sans possibilité de détourner ou d'interpréter le droit à leur avantage.

Nous avons été entendu par l'ANRAS qui a donc décidé de mettre en place un groupe de travail associatif sur cette question.
Deux réunions se sont déjà tenues au siège social entre organisations syndicales centrales et direction générale : la 1ère portant sur les congés annuels (CA, CT, etc...) et la seconde, qui s'est tenue aujourd'hui, sur la durée du travail (et donc les cycles de travail....), les heures supplémentaires et complémentaires.
Une 3ème réunion est prévue en décembre.

Notre direction faisant de la résistance (et ayant surtout en travers l'abandon de leur "bébé"...), elle passe à nouveau à l'acte et organise donc depuis hier soir, un référendum de tout le personnel sur cette question du cycle...
Une initiative sans que les IRP et les OS en soit bien sûr informés, et qui plus est, totalement illégale, le référendum au sein d'un établissement étant très encadré par la loi (possible uniquement pour faire valider un accord d'entreprise signé par 30% d'organisations syndicales).
L'urne pour le vote trônait donc depuis hier soir au secrétariat avec bulletins de vote et feuille d'émergement sous le contrôle zélé de nos secrétaires....

La démarche était cependant et pour le moins, maladroite puisqu'aujourd'hui, nous étions au siège social pour justement définir les modalités de fonctionnement du cycle !
Pour info, la direction générale est tout à fait d'accord avec nous quand à notre positionnement et cela figurera dans le document associatif.

Ce matin donc, dès mon arrivée au siège, j'ai alerté la direction générale pour exiger que cette consultation soit immédiatement stoppée.
Là aussi, la CGT a été entendue et la DRH a immédiatement appelé la direction pour tout arrêter.
Ce dernier, en notre présence, n'a pu qu'accepter de stopper ce grave passage à l'acte !

Il ne doit donc plus y avoir de référendum de salariés sur l'organisation du travail et les cycles !

Si nos chefs de service cependant persistaient à passer outre (et on peut s'attendre à tout), prévenez moi aussitôt pour que je fasse le nécessaire auprès du Directeur général.

Voilà, fin (provisoire) d'un nouveau et malheureux feuilleton ou tentative de mettre à mal les salariés mais surtout de discréditer les IRP et notre syndicat....

vendredi 16 novembre 2018

[Albi] Création de la CGT du CEP St Jean du Caussels


Les camarades de la CGT ANRAS se sont réunis dans les locaux de l'UD CGT du Tarn, à Albi, pour tenir leur Commission Exécutive.
 

Entre 12h et 14h, en guise de pique nique, les membres de la Coordination des Syndicats CGT de l'ANRAS ont rejoints leurs collègues du CEP St Jean du Caussels réuni.e.s en Assemblé Générale.







mercredi 14 novembre 2018

[ITEP St François] Inquiétudes sur les conditions de travail et l'emploi

On se souvient de la mobilisation de nos collègues et camarades de l'ITEP St François, et surtout de la victoire de leur mouvement de grève de juin ! Il semble que l'inquiétude des salarié.e.s est alimentée par les annonces de fermeture de service et de vente de biens par une direction qui a perdu tout crédit auprès de nos collègues...

dimanche 11 novembre 2018

72ème Congrès de l'UD CGT 31

L'Union Départementale des Syndicats CGT de la Haute-Garonne organisait son 72ème Congrès, les 7, 8 et 9 Novembre.



Les camarades de la CGT ANRAS et plus généralement de l'action sociale : de l'AGAPEI, de l'APEAJ, de Cap Emploi/Handipro 31, de l'EHPAD de Vuillemur-sur-Tarn, de l'AJH, de l'IME Debat-Ponsan et du sessad (du CHM de Muret... toutes et tous étaient présent.e.s pour participer aux travaux du Congrès.




Mireille Stivala, Secrétaire Générale de la Santé et l'Action Sociale




Deux interventions :
- Francis, retraité et militant du Collectif CGT des Travailleur.se.s sans-papier :


- David, Educateur Spécisalisé à l'ITEP St François


Vous pouvez retrouver des reportages sur Radio Mon Païs
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dimanche 4 novembre 2018

Le travail des éducs spé est très mal rémunéré (mais ça pourrait s'arranger)

Extrait choisi de cet excellent article :

«Les pratiques très différenciées des éducateurs font qu’ils ont du mal à s’unifier. On relève une incapacité à s’organiser en tant qu’association, donc à défendre leurs propres intérêts. Ce déficit d’identité se paye», résume Jacques Queudet.
Un postulat toujours d’actualité: force est de constater que l’éducateur ou l'éducatrice spécialisée a aujourd’hui intériorisé une posture sacrificielle et développé une acceptation tacite de ses conditions de travail délétères, au détriment de sa fibre sociale et militante. À moins que son militantisme ne soit en réalité un mythe, une construction patiente et tenace des esprits due à un discours de révolte au monde, à des engagements et valeurs finalement davantage morales que visibles sur le pavé.
récentes manifestations d’éducs spé, pour alerter sur les conditions de travail en protection de l’enfance, se sont faites en comité réduit et n'ont été que peu médiatisées. Les grèves sont brèves, peu nombreuses.
D'abord parce que L’ES en protection de l’enfance ne va pas réussir à fédérer ses collègues du médico-social, à les rallier à sa lutte. Mais surtout parce que, dans le travail social, on hésite à manquer à son «devoir» trop longtemps. Il reste de l’héritage judéo-chrétien la culpabilité d'abandonner les personnes que l’on doit accompagner, de faire grève, de lâcher son poste, de se mettre en arrêt –ou même de ressentir de l'épuisement. Ou bien cette obstination au travail est-elle une forme de résistance subversive face au cynisme des puissants?
Quoiqu’il en soit, si le corps de métier n’arrive pas à s’unir pour mieux accompagner les bénéficiaires, comment pourrait-il engager une bataille sur ses salaires? Là où le gouvernement a mis en place une prime pour le personnel enseignant de REP+, il est inenvisageable pour tout le monde ne serait-ce que d’y penser pour les ES.
Il est à parier que ce qui est établi continuera d’être et que rien ne bougera –ni les conditions de travail, ni la reconnaissance sociale et salariale– si les éducs spé ne se décident pas à revaloriser leur métier, en premier lieu dans leurs esprits. Oui, il s'agit d'un beau et noble métier, et non, il ne mérite pas d’être sous-payé.
Pour lire l'article en entier, rendez-vous sur le site de Slate.frhttp://www.slate.fr/story/169287/metier-educ-spe-travail-social-salaire