lundi 25 mai 2020

La « solidarité » vue par la direction du CEP de St Papoul


Quel mépris !
La « solidarité » vue par la direction du CEP de St Papoul

Deux salariées de l’établissement viennent de comprendre le sens du mot « solidarité » si souvent utilisé par notre direction.
Qu’en est-il de cette « solidarité » lorsque l’on remet à une salariée en situation précaire une feuille de salaire qui indique un montant total de quelques dizaines d’euros ? Et pour la deuxième un montant de…zéro euros ? Quel scandale, quelle honte ! A quand une fiche de salaire à montant négatif ?

Notre Président de la République, notre Direction Générale, la CSSCT (Commission Santé, Sécurité et conditions de Travail) présidée par la directrice de l’établissement, n’avaient-ils pas recommandé une vigilance accrue pour le maintien des salaires durant la période de confinement lié au Covid19 ?
Comment peut-on avoir bonne conscience en laissant émarger un salarié à zéro euros ? Quelle direction est capable d’une telle injustice ? D’un tel traitement de ses salariés ? Voilà comment sont remerciées des salariées qui, dans le même temps, sont reconnues et félicitées pour la qualité de leur travail et de leur engagement.
Ce management est d’un autre âge, et indigne des valeurs d'humanité de l'économie sociale et solidaire.

Quelle qu’ait pu être cette situation, il est du devoir d’une direction de maintenir le salaire d’un employé (qui plus est en contrat précaire) pour lui éviter une catastrophe en fin de mois. Quitte à mettre en place certaines solutions à postériori.

Le CEP Saint-Papoul, paradis de la solidarité
Le CEP Saint-Papoul, berceau d’« ANRAS solidarité »
Comment en est-on arrivé à un tel mépris des salariés ???
Il reste donc une bonne marge de progression afin que la solidarité et la bientraitance retrouvent tout leur sens dans ces pratiques managériales.

    Le syndicat CGT de Saint-Papoul veut exprimer toute son indignation face à de tels agissements ainsi que celui de nombre de salarié.e.s choqué.e.s de la manière dont leurs collègues sont remerciées du sérieux dont elles font preuve au quotidien.
Nous exprimons toute notre « véritable » solidarité et notre indéfectible soutien à ces collègues et les assurons que la direction de l’établissement devra rendre comptes de cette injustice.
Nous exigeons le règlement intégral et immédiat du salaire de ces deux collègues ainsi que des excuses pour ce préjudice. Et nous porterons une vigilance particulière à ce qu’elles soient maintenues dans leur emploi par renouvellement de leurs contrats de travail car aucune faute professionnelle ne leur a été signifiée.



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